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Bernard Frize – Marthe Wéry



 1/3/96-14/4/96

Deux artistes dont le travail se situe dans le cadre de la peinture et la recherche dans ce domaine. Il y a un point commun mais forcément des différences, d’où l’intérêt de cette présentation commune.

L’accrochage :

L’accrochage de Frize est un accrochage conventionnel, c’est à l’intérieur des tableaux que se déroule l’expérience de la peinture. Le procédé consiste, dans une grande mesure et indépendamment de toute idée de forme et d’images, à provoquer et à utiliser des hasards. Chez Marthe Wéry, l’accrochage fait partie d’une expérience qu’elle poursuit. Il y a dans la présentation un élément construit, c’est-à-dire une mise en disposition de surfaces peintes dans un espace donné.

La série:

Tous les deux peintres donnent l’importance à des séries de toiles. Chez Frize ce sont des séries dans lesquelles il laisse dans chaque tableau le même processus matériel se dérouler. Chez Marthe Wéry les séries sont plutôt devenues une manière de suivre la couleur dans son déroulement.

La méthode :

La méthode que Bernard Frize poursuit vise à se mettre plus à distance, à laisser les tableaux se faire eux-mêmes. Il part d’une certaine idée, celle d’un processus qui en même temps qu’il se réalise, met l’idée en évidence. En cela on pourrait dire qu’il est plus conceptuel. Marthe Wéry par contre, investit plus directement la couleur dans ce qu’elle a de sensoriel. Elle le fait dans un cadre construit : la mise en tension des couleurs les unes par rapport aux autres, la manière de les organiser. D’autre part  elle adopte une méthode qui vise à laisser-faire la matière. La peinture cherche son   chemin sur la surface monochrome. Par cette voie on retourne à la notion de hasard qui caractérise l’oeuvre de Bernard Frize.



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